Le territoire de la Seine Normande

2 barrages :

Poses et Notre-Dame-de-la-Garenne

13 275 ha

de protection
environnementale
forte

2 ports

d’importance nationale

8 734 ha

de milieux humides
gérés écologiquement

197 km de berges

totalement revêtues

La Seine Normande

La Seine prend sa source à Source-Seine, en Côte-d’Or, sur le plateau de Langres. Après avoir traversé 3 régions (Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est et l’Ile-de-France) et Paris, elle poursuit son cours en Normandie jusqu’à la Manche dans laquelle elle se jette entre Honfleur et Le Havre.

La Seine et sa vallée ont été profondément modifiées par l’Homme au cours des 2 derniers siècles. De nombreux aménagements ont été réalisés (construction de digues, approfondissement du chenal, rectification du tracé, arasement d’îles, construction de barrages, de voies de circulation, de zones portuaires, industrielles …) pour dompter le fleuve, permettre la navigation et favoriser le développement économique.

Dès 1850, les berges de la Seine ont été endiguées pour améliorer les conditions navigation et protéger les biens et les personnes contre l’érosion et les inondations.

Les milieux naturels de la Seine Normande

22 407 ha

de zones humides

1 829

mares

La Seine et sa vallée alluviale abrite une grande diversité de milieux naturels humides et aquatiques, qui constituent autant de supports de vie pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Le fleuve abrite une biodiversité importante et constitue le lien entre les différents milieux.

24 560 ha

de réservoirs biologiques

26 885 ha

de corridors écologiques

La vallée de la Seine est considérée comme un réservoir de biodiversité unique et sert au déplacement (corridor écologique) pour un grand nombre d’espèces animales et végétales.

Zoom sur les principaux habitats naturels de la Seine Normande

Les roselières

Les boisements alluviaux

Les herbiers aquatiques

Les prairies humides

Les mégaphorbiaies

Un territoire soumis aux inondations

La vallée de la Seine Normande est sujette à 3 types d’inondations, qui peuvent se cumuler :

Les débordements du fleuve : ils sont liés à de fortes précipitations à l’amont du bassin. Ces inondations sont généralement lentes et mettent plusieurs jours à s’évacuer.

Les submersions marines : elles sont causées par les tempêtes et/ou les grandes marées et touchent la partie estuarienne du territoire. Du fait du changement climatique engendrant une élévation du niveau des mers, ce type d’inondation pourrait s’accentuer dans les années à venir.

Les remontées de nappe : elles sont dues à la remontée du toit de la nappe qui atteint la surface du sol et provoque des inondations en plaine. Ces inondations peuvent être longues à se résorber.

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